SpaceX, le pionnier de l’exploration spatiale, pourrait décrocher un contrat gouvernemental majeur, renforçant sa position dans la course spatiale. Sous la direction de Elon Musk, la société révolutionne le transport spatial avec des missions manned vers la Station Spatiale Internationale et des ambitions vers Mars. Quelles nouvelles perspectives s’annoncent ?

Les acteurs clés du projet Golden Dome
D’après six sources familières avec le dossier, SpaceX, Palantir et Anduril sont les principaux candidats pour obtenir une partie essentielle du projet Golden Dome, qui a été initié sous la présidence de Donald Trump. Selon ces sources, le consortium mené par SpaceX serait chargé de construire entre 400 et 1 000 satellites de détection et de suivi des missiles, qui formeraient probablement l’épine dorsale du système Golden Dome.
Ce projet ne se limite pas seulement à la surveillance, car il comprend également environ 200 satellites équipés de lasers et de missiles capables de détruire tout missile entrant avant qu’il n’atteigne les États-Unis. Cependant, il convient de noter que les satellites de SpaceX ne semblent pas être destinés à la militarisation spatiale, ce qui respecte les restrictions établies par le Traité de l’espace extérieur de 1967, interdisant le placement d’armements dans l’espace.
Évaluation financière du projet
Bien que Reuters n’ait pas révélé la valeur potentielle de ces contrats pour les satellites, SpaceX a indiqué que les coûts de conception et d’ingénierie pour cette couche pourraient s’élever à seulement 6 à 10 millions de dollars. Ce montant représente des sommes modiques au sein du budget global du département de la Défense, qui est estimé à 20 milliards de dollars pour le programme Golden Dome.
On évoque également la possibilité que cette couche devienne un service d’abonnement, où le ministère de la Défense paierait SpaceX pour les capacités de la constellation plutôt que d’acheter et de posséder directement les satellites.
L’essor des nouvelles entreprises de défense
Les trois entreprises en question ont connu une forte croissance ces dernières années sur le marché des contrats de défense. Palantir et Anduril ont remporté de nombreux contrats alors que le ministère de la Défense cherche à intégrer de plus en plus d’outils d’intelligence artificielle et de drones. De son côté, SpaceX continue de lancer régulièrement ses satellites Starshield, affirmant ainsi sa position sur le marché.
Les préoccupations autour d’Elon Musk
Les implications de la participation d’Elon Musk à ce projet suscitent des préoccupations, d’autant plus qu’il reste proche de l’ancien président Trump en tant que conseiller spécial. Par ailleurs, la FAA et le Département de la Sécurité intérieure envisagent également de signer des contrats pour le service Starlink de SpaceX. Dans ce contexte, SpaceX a d’ores et déjà sécurisé la majorité des lancements de la Phase 3 du NSSL (National Security Space Launch) pour l’US Space Force.
Perspectives pour la sélection des contrats
Le processus de sélection pour attribuer les contrats du projet Golden Dome est encore loin d’être terminé. De nombreux acteurs de la défense traditionnels sont encore en lice pour obtenir certaines parts du programme, tandis que de nouveaux candidats potentiels pourraient également émerger pour d’autres volets.
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Quelle est la proposition de SpaceX pour le projet Golden Dome ?
SpaceX est un candidat principal pour la plateforme de défense antimissile Golden Dome du Pentagone, aux côtés de la société de logiciels Palantir et du fabricant de drones Anduril. Le projet pourrait écarter les entreprises traditionnelles de défense d’un des plus gros nouveaux projets de défense du DoD.
Quels types de satellites SpaceX prévoit-il de construire ?
Le groupe dirigé par SpaceX construirait entre 400 et 1 000 satellites de détection et de suivi des missiles, qui seraient probablement l’épine dorsale du projet Golden Dome. En outre, environ 200 satellites équipés de lasers et de missiles pourraient détruire des missiles entrants avant qu’ils n’atteignent les États-Unis.
Comment la manière dont le DoD financera-t-il les satellites ?
Le projet pourrait devenir un service d’abonnement, où le DoD paie SpaceX pour les capacités de la constellation au lieu d’acheter et de posséder les satellites. Le coût de la conception et des travaux d’ingénierie pour cette couche pourrait se chiffrer entre 6 et 10 millions de dollars.
Quelles sont les préoccupations entourant la participation d’Elon Musk ?
Des inquiétudes subsistent quant à l’implication d’Elon Musk, en raison de ses liens étroits avec le président Trump en tant que conseiller spécial. L’FAA et le département de la Sécurité intérieure examinent également la signature de contrats pour le service Starlink de SpaceX.