Dans l’univers technologique tumultueux, des entreprises comme Google et Apple ont navigué entre succès éclatants et échecs retentissants. Quelles erreurs stratégiques ont été commises et quels choix judicieux ont abouti à des percées remarquables ? Découvrons ensemble les leçons tirées de ces géants du secteur et leurs impacts sur l’innovation.

Un feu aurait causé l’échec de Starship
Dans une mise à jour sur son site internet, SpaceX a communiqué des détails concernant le lancement et des possibles causes de la perte de Ship 33.
Pour résumer, SpaceX a lancé son septième fusée Starship depuis Starbase, au Texas, un jeudi après-midi. Ce lancement a présenté une nouvelle version Block 2 de la partie supérieure du Starship, qui était dotée de modifications au niveau du système de propulsions, de l’avionique et du bouclier thermique. Le vol Starship 7 devait servir de test pour évaluer la performance de ces modifications, en particulier lors de la rentrée atmosphérique. L’objectif restant de se préparer pour un vol orbital lors du prochain lancement.
Cependant, avant de finaliser sa combustion, SpaceX a perdu toute communication avec le vaisseau. Après avoir vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un problème instrumenté, SpaceX a confirmé la perte du véhicule.
Selon SouceX, un premier examen des données a « indiqué qu’un feu s’est déclaré dans la section arrière du vaisseau, entraînant une désintégration rapide non prévue. » Cela diffère d’un problème similaire rencontré lors de Flight 2, où le vaisseau avait été perdu juste avant la fin de la combustion à cause d’une fuite d’oxygène.
Il est essentiel de noter que Starship est encore en phase de tests de vol, et contrairement à d’autres projets comme New Glenn de Blue Origin ou Vulcan d’ULA, un échec comme celui-ci est toujours possible. Bien que SpaceX et d’autres aient pensé que les problèmes étaient derrière eux à ce stade des vols.
SpaceX a à sa disposition davantage de données à analyser pour déterminer la cause profonde de l’incendie et mettre en place des mesures préventives pour les futurs Starships. Cela signifiera probablement un nouvel essai de la mission Flight 7 lors du Flight 8, ce qui retardera un vol orbital éventuel et nécessitera plus de missions pour le préparer à devenir le module d’atterrissage de la NASA pour le programme Artemis.
Le booster a dépassé les attentes
Alors que le vaisseau n’a pas achevé sa mission, le booster a réussi à compléter sa phase de lancement, réalisant une brève combustion de retour et ralentissant pour être récupéré par les bras de la tour de lancement. C’était la seconde fois que SpaceX démontrait son système de récupération du Starship, qui a fonctionné comme prévu.
Ce qui a été surprenant, c’est la robustesse du booster. SpaceX ne se contente pas de construire une fusée capable de lancer une charge utile considérable ; ils développent une fusée capable de résister à presque tout pour accomplir sa mission.
Cette performance a été mise en avant lors du Flight 7, entre la combustion de retour et celle de capture. Pendant la phase de mise en scène chaude, le booster se désactive presque entièrement à l’exception des trois moteurs centraux, tandis que le vaisseau active ses six moteurs. Ensuite, le booster se retourne et réallume l’anneau central de dix moteurs Raptor. Cependant, l’un d’eux n’a pas redémarré.
Historiquement, un tel incident aurait signifié que ce moteur était hors service, incapable d’être utilisé à nouveau pour des missions futures ou pour le reste du vol. Cependant, ces moteurs Raptor et le système mis en place par SpaceX sont si performants que cela n’est plus nécessairement vrai, puisque, lorsque les 13 moteurs ont redémarré pour la capture, tous les 13 étaient fonctionnels.
Le Starship est conçu pour fonctionner avec moins des 33 moteurs à chaque étape du vol, ce qui est un avantage d’avoir autant de moteurs. L’idée qu’un moteur puisse rencontrer un problème entraînant un échec de redémarrage, être arrêté pour le sauver, puis être réessayé et réussir est une avancée révolutionnaire.
Bien que le Flight 7 ne se soit pas déroulé comme SpaceX l’espérait, le vol a tout de même fourni des données précieuses sur la performance de la fusée pendant le lancement. Et au final, c’est cela qui compte vraiment.
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Qu’est-ce qui a causé l’échec de Starship Flight 7 ?
SpaceX a indiqué qu’un incendie s’est développé dans la section arrière du vaisseau, entraînant une désintégration rapide non programmée. Cela a été différent du problème similaire rencontré lors du vol 2, où la perte avait été causée par une fuite d’oxygène.
Comment s’est comporté le booster lors du vol ?
Le booster a dépassé les attentes en effectuant un burn de retour et en ralentissant jusqu’à être rattrapé par les bras de la tour de lancement. Malgré le fait qu’un des moteurs n’ait pas redémarré, les Raptors et le système de SpaceX ont montré une grande résilience, permettant au booster d’effectuer ses missions avec succès.
Quelles sont les prochaines étapes pour SpaceX après ce vol ?
SpaceX a encore des données à analyser pour déterminer la cause profonde de l’incendie et mettre en place des mesures préventives pour les futurs Starships. Il est probable qu’une répétition de la mission Flight 7 ait lieu lors du vol 8, ce qui pourrait retarder les futurs vols orbitaux.
Pourquoi le vol 7 est-il toujours considéré comme un succès ?
Bien que le vol n’ait pas abouti comme prévu, il a fourni des données importantes sur la performance de la fusée lors du lancement. À la fin de la journée, c’est ce qui compte vraiment pour l’équipe de SpaceX.